Avant de rentrer dans le vif du sujet, permettez moi de vous poser un peu de contexte.

Il y a quelques temps, j’accompagnais dans son amélioration continue, une équipe en charge d’un des plus gros projets de la DSI, pour lequel il y avait énormément d’attente et de pression sur le delivery. Alors que l’équipe était stabilisée depuis plusieurs mois et composée d'éléments compétents, le delivery n’était pas au rendez-vous et les différents membres se questionnaient sur le périmètre de chacun..

Quand je questionne des managers, des dirigeants et même certains Scrum Masters sur leur connaissance des rôles délégués, la réponse revient souvent au seul Timekeeper. Ce rôle, qui consiste à gérer le respect du temps lors des réunions, semble être le plus connu et utilisé. Pourtant, il existe bien d’autres rôles délégués qui peuvent apporter une grande valeur.

L’objectif de cet article est de vous offrir un éclairage plus large sur ces rôles, au-delà du Timekeeper. Je vous présenterai non seulement un tour d’horizon des rôles délégués les plus importants, mais aussi des conseils pratiques pour les utiliser de manière efficace dans vos équipes. Nous aborderons également les pièges à éviter et les bonnes pratiques pour que ces rôles contribuent véritablement à l’autonomisation et à la performance de votre équipe

Il était une fois l’histoire d’un directeur des Opérations Billettique France & International chez RATP Smart Systems, qui m’appelle pour me dire la chose suivante :

Tu te rappelles quand avec Olivier nous avions sauvé le projet Navigo ? Et bien il faut recommencer ! Nous devons faire toute la billettique de la ligne 3 du métro de Hanoï, c’est pour dans 1 an et toutes mes équipes me disent qu’il faut au moins 3 ans ! Olivier pourrait venir nous sauver ?